Comme vous avez pu le lire ici, l'autre jour mes montros et moi sommes partis faire une petite promenade au bord de la mer, histoire de m'éloigner le plus possible de Mister que j'aurais fini par étrangler prendre un peu l'air.
Il faisait beau ce jour, là. Très beau.
Et comme me l'a fait remarquer ma gazelle, s'il n'y avait pas eu tout ce vent, on aurait littéralement suffoqué sous la chaleur.
Mais aller à la plage, c'est bien; y aller par grand vent, c'est moins bien.
Nous voici arrivés, armés du dernier parasol chouchou de la famille, acheté sur les bords de la mer Tyrrhénienne (ce mot a été crée un jour de concours de Scrabble ou quoi?!) et d'une petite parasolette qui ne nous quitte pas, parce qu'elle a peur toute seule, sinon à la cave, lol.
Nous longeons un petit chemin, en nous disant que finalement, il n'y a pas tant de vent que ça, et qu'on a bien fait de les prendre, ces parasols.
Sauf qu'à découvert, ce satané vent à la con, a fait envoler mon chapeau tout neuf, acheté la veille à un prix qui m'avait fait bien hésiter; bon heureusement, un charmant papy me l'a récuperé, mais quand tu payes ce prix là pour une capeline, tu t'attends à juste titre qu'elle ne s'envole pas; non mais.
Constat : il y a un vent chaud, mais à décorner les cocus sur cette plage.
Nous nous installons, et j'ai la bonne idée de tenter de faire un abri pour le pirate qui n'est pas fan du vent.
Pied enfoncé, parasol calé, en voici un bel abri!
Sauf que, ce même satané vent à la con, n'a pas trouvé mieux que de s'engouffrer par tous les trous qu'il trouve;
Le pirate menace de se tranformer en homme de sable, et en a même mangé pour plusieurs jours, le pauvre.
Au bout de 20 mn de bataille, la gazelle et moi abdiquons et nous exposons vaillamment au vent qui nous en veut qu'à nous, ça se voit.
Enfin, je vous avoue qu'il n'était pas très judicieux de vouloir installer les parasols quand même, et qu'en fait, en plein vent, le sable va et vient, au lieu de rester coincé, et que du coup, c'est bien moins gênant.
-" oh c'est pas grave, maman, l'essentiel est d'y avoir pensé au bout d'un moment quand même".
Lol il est vrai que nous aurions pu ne pas y penser du tout!
L'après-midi se passe, je comate au soleil, en pensant qu'il faudrait quand même que je me mette un peu de crème solaire si je ne veux pas finir toute pelée.
Bon, il est dix sept heure, l'heure des churros et des glaces, on lève le camp.
Et c'est là que le drame arrive :
17H03 : -"allez les enfants, il est l'heure, on range
17H04 : Barbie Chérie bouge ton boule, ma gazelle et aide ta mère!!
17H09 : je course le pirate qui n'a pas trouvé d'autres moments que celui là pour multiplier les facéties, et s'est barré le zizi à l'air et les dents aussi,tellement il rigole
17H17 : tout est ramassé, je soulève le sac
17H17 again : le sac est sur mon épaule, je le penche et .....
17H18 : noooooooooooooooooooooooooooooonnnn!!!!!
17H19 : c'est le drame. L'appareil photo a chu dans le sable, comme une grosse crotte et à cause du vent, est en train de bouffer du sable par tous les côtés.
17H20 : je souffle de partout, et pense que tout ira bien, ça va, c'est qu'un peu de sable.
18H00 : les affaires sont dans la voiture, le pirate prend la pose devant le port
18H01 : toutes les grossieretés que je connais se bousculent à l'entrée de ma bouche,( mais ne sortent pas, on l'a ou on l'a pas, hein, la classe!).
18h02: il faut se rendre à l'évidence : MissColibri & Co ont le malheur de vous annoncer le kapoutage de leur appareil photo. Dommage, il n'avait qu'un an, le bougre.
Ce salaud de truc indispensable-sinon j'arrête de respirer jusqu'à ce que mort s'en suive-est coincé de partout. Il s'ouvre, se referme, se bloque, impossible de zoomer voire même de prendre une photo.
Lundi suivant : je me renseigne et constate qu'il me coûtera très cher de le faire ouvrir et nettoyer.
Mercredi suivant : j'ai recommandé exactement le même, sauf que c'est le cru 2011, de cette année quoi.
C'est cher payé pour une journée à la plage.
Et en plus, je pèle des deux bras.