Comme quoi les mentalités évoluent...
Comme quoi les mentalités évoluent...
Et voilà, ce qu'on en a fait!!
Une bonne poélee!!!
Non, je rigole!! :-)
Etant donné que mon ordi ne fonctionne toujours pas mieux; et encore même de moins en moins bien, je me suis décidée à appeller le SAV d'Auchan où je l'ai acheté.Donc j'appelle le numéro surtaxé bien sûr , qui est inscrit sur la feuille, pour tomber sur une hôtesse très désagréable, ou ma foi, très agréable en temps normal mais pas là, qui me dit :
"- C'est quelle marque? (vous aurez noté l'absence de bonjour)
-Un Fuji?
-Bon ben appellez, tel numéro.
Et paf, cette vieille chouette avait raccroché.
Vous aurez noté l'absence d'aurevoir
Donc, j'appelle le nouveau numéro surtaxé aussi, bien sûr, et je tombe sur un homme à la voix assez jeune, mais heu, comment dire, on aurait dit qu'il était au bord du gouffre; il avait une voix d'outre-tombe, super lasse, lasse, lasse...
Je raconte mon histoire, et il me dit qu'on va faire des essais ensemble.
Retranscription de la conversation :
"-éteignez votre ordi,
-rallumez le et dites moi si vous voyez la phrase : "jcjzjfzjfjjjfmo the key"
Pardon vous pouvez répeter?
Il me ressort :
-jcjzfzifjjfmo the key
Je n'ose plus le faire répeter par peur qu'il s'étrangle avec le fil de son casque
je repère quand même la phrase et il m'annonce d'un air toujours aussi lugubre que donc mon lecteur marche et que c'est un dysfontionnement de Windows.
Il m'annonce donc d'une voix sans ton qu'on va tout enlever et tout ré-installer à l'aide des CD que je suis censée avoir gravés dès que j'ai acheté mon ordi.
Eh,eh, mauvaises langues, je vous vois venir en disant qu'indisciplinée comme je suis je les ai pas gravés!!
Eh bien, si, détrompez-vous j'ai tout bien fait.
Donc on relance l'ordi et il me dit inserez le premier CD et faites ça et ça et encore ça.
Je m'apprête à le faire rapidement, préférant liberer le déprimé de la hot-line, au plus vite.
Quand soudain, je suis prise d'un doute affreux.
Je lui dis :
"-mais, j'ai pleins de photos dessus, même si ça ne fait pas longtemps que l'ai
-et là, le monsieur au teint que j'imagine blafard se permet de me sortir :
-eh bien tant pis, vous les perdrez toutes, mais ce ne sont que des photos!!
Je lui réponds, outrée, que non, je veux garder mes photos, mais que je veux aussi que mon ordi marche, et que c'est pas normal pour un ordi qui n'a pas un an et que blablabla et blablabla!!
Donc il me dit que j'ai plus qu'à extraire mes photos sur une clé USB et le rappeller ensuite.
Je lui suignifie aigrement que je n'ai pas de clé USB et là, il me ressort de ne pas en acheter car si ça ne marche pas, je l'aurais acheté pour rien.
Il est bien gentil, le Jack l'Eventreur des photos, mais la seule personne que je connaisse qui puisse me prêter ladite clé USB et le père de ma fille...
Et bien sûr, plutôt crever que de lui demander, vu qu'à chaque fois qu'il me rend service, il faudrait limite que je l'applle Dieu, donc..
Je vais en acheter une et je rappellerais le jeune homme à la voix blanche et cette fois-ci mon ordi à interêt d'accepter tous les cds et autres périphériques extérieurs que je veux.
Sniffff!!mais pourquoi, pourquoi, pourquoi l'amoureux a choisi la gestion de patrimoine, informaticien ça m'aurait bien rendu service,là!!!
Ce week-end nous avions dit que sans faute nous irions acheter de la peinture pour notre futur chez nous, ainsi qu'aller voir les colorants pour se faire une idée des couleurs que nous voulions mettre sur les murs qui nous entourerons bientôt;
Nous devions aussi arpenter les allées bondées de chez Ikea pour regarder les meubles de cuisine, puis pas fatigués que nous serions nous aurions couru chez Fly choisir un nouveau canapé, en passant par Auchan, parce que même si nous n'avions rien à y acheter, on aime bien y aller; et si nous avions le temps, nous nous serions même payés le luxe d'aller chez Picard.
Ca donne un peu l'impression de partir en expedition, mais il faut savoir que nous habitons à 45 kms de Nantes et que nous essayons de grouper les endroits à aller quand nous y allons, justement.
Même si nous devons l'avouer, quand il s'agit d'aller au resto ou encore mieux de traîner, on ne regroupe rien, on y va, point.
Eh bien, pas disciplinés pour deux sous que nous sommes, nous n'avons, bien sûr, acheté que la peinture.
Quand mon amoureux a dit, d'un air innocent :
-"il fait beau, et si on allait faire un tour en ville?"
J'ai su que c'était fini, nous ne reviendrons qu'avec la peinture.
Donc, après s'être gentiment garés, nous sommes partis flâner le nez au vent et les oreilles au soleil;
Une petite pause rafraîchaissante et un arrêt achat indispensable de délicieux gâteaux plus tard, nous avons decrété qu'on était trop cuits pour continuer (on ne dirait pas, mais ça fatigue de se balader,lol) et que nous nous contenterions d'aller faire quelques tours de manège pour clore cet après-midi, qui ma foi, a filé à la vitesse grand V.
C'est donc fort de quatre tours de manège pour le pirate, Barbie Chérie étant bien sûr trop grande, que nous avons filé chez KFC pour ramener de quoi se sustenter ce soir-là.
Parce qu'il ne faut pas déconner,hein, après une après-midi aussi fatiguante, il était hors de question que je fasse à manger;non mais...;-)
Bon ben, y a plus qu'à retourner choisir les colorants pour la peinture.
Histoire lue dans Le Petit Spirou de ma Barbie Chérie :
"Bon alors, il était donc une fois, tout là-bas dans le lointain et féerique pays des mille et babouches,
Un grand papy vénérable et son fils marchent à côté de leur âne pour aller le vendre au marché de la ville.
Soudain, ils croisent un homme qui leur dit :
"Hohoho, regardez moi ces bandes de moules!ils ont un âne et ils ne s'en servent même pas!"
Le papy installe donc son fils sur l'âne et ils reprennent leur route.
Quand soudain, ils entendent :
"Mais, vieil homme!As tu perdu la raison?C'est toi et non ton jeune fils vigoureux que cet âne devrait porter!"
Le papy monte donc à la place de son fils; Quand plus loin, de nouveau, on leur dit :
"Regardez ce vieillard égoïste qui fait marcher son jeune enfant devant son âne!"
Le papy choisit de faire monter son fils avec lui sur l'âne. Et ils reprennent leur route.
Quand tout à coup, une femme les arrête :
"Méchante famille qui épuise un pauvre animal sous l'écrasant fardeau de deux personnes!"
Bref, la moralité de ce conte :
"Fais ce que tu tu voudras, il y aura toujours quelqu'un pour te critiquer."