[Avant de commencer, je voudrais remercier "Céline", que je ne connais pas, et qui m'a envoyé un très gentil mail à propos de mon blog et ma personne, puisque ce blog reflète ma personnalité. Je n'ai pas transferé son contenu dans les comms, car je suppose que tu l'aurais mis là, si tu avais voulu que tout le monde voit l'amour que tu me portes; lol je plaisante, bien sûr pas "d'amoureusité" encore, on ne se connait pas... mais merci, en tout cas, ça fait plaisir ]

Ceci dit, allez je vous raconte mon moment du jour...

Aujourd'hui c'était une drôle de journée. Une journée mitigée, une journée où je me suis traînée.....bon j'ai quand même fait les courses et fait deux heures de vélo avec mes monstros, mais entre les deux, je me suis quand même trainée...

En plus, Mister et moi c'est "rail tendu" en ce moment, à cause de ses vacances qu'il ne veut  peut pas prendre, "parce que dans ce métier, on fait pas toujours ce qu'on veut ma Chérie."

-" ne m'appelle pas Chérie"; fut ma seule réponse (avant de fermer les yeux et de m'imaginer le pousser dans les escaliers; ben quoi s'il se casse quelque chose, il sera obligé de s'arrêter, lol)

Bref, je vous laisse imaginer l'ambiance Mister Freeze qui règne en ce moment à la casbah.

Non. Je ne fais pas ma MissCo gâtée, non. Ne soyez pas mauvaises langues, ça vous va si peu; mais il faut savoir que je sais, au plus profond de dessous mes gros nénés, que si je laisse passer ça, maintenant, ça va être folklo pour la suite...ce serait se tirer une balle dans le pied, marquer un but contre son camp ou que sais je encore, si j'acceptais ça....parce que touristes que nous sommes, serions très fréquemment touristes à deux ou trois (le pirate, la gazelle selon la période, et moi), pour l'avenir. Parce que dans ces cas là, on ne peut plus rien prévoir, puisqu'il se met en disponibilité dès qu'il a 5 mn, au lieu de venir roucouler sous mes plumes.

Donc, je pars. Avec mon fils. -"Au revoir", vous dis-je tel VGE (Valérie Giscard d'Estaing pour celles qui se demande quel est cet acronyme).

Heu non, je suis là, encore, parce que déjà je pars samedi dès potron-minet, et qu'aussi, il me semble que je voulais vous raconter un truc.

Attendez que je me souvienne...je me revois assise sur mon transat, la tête planquée sous ma capeline, en train de lire un livre hautement philosophique et prise de tête, j'ai nommé une BD de mon fils, "Cédric". Ben quoi? on ne peut pas toujours être au top intellectuellement, hein.

Je pose mon livre. Je réflechis. Je textote mon amoureuse Stef. Je reprends mon livre. Je le repose. Et je me dis que j'en ai marre, pfff, franchement fait chier, là.

C'est pas drôle d'aller cotoyer les piments d'Espelette si mon amoureux n'y est pas. C'est pas de chance depuis le temps qu'on voulait y aller dans ce Pays Basque (je croyais qu'on serait du côté Espagnol, mais non en fait, on est du côté Français). Et pour une fois qu'on gagne quelque chose, parce que oui, on a été tirés au sort au magasin près de chez nous;

Pff, tiens, je crois que je vais tenter de battre un record.

Le nombre de MisterFreeze que je peux avaler, avant d'avoir envie de vomir.

Pff, j'en ai mangé un, et je suis déjà écoeurée, j'aurais dû tenter ce même record, mais à la bière.

Et là, mon portail s'ouvre. Je vois une ombre devant moi.

Non, ce n'est pas Mister qui revient et qui me dit qu'il a démissionné et que du coup, on est libres, libres, libres, libres!!!

Non, c'est la petite mamie d' à côté qui m'observe.

Je me lève et la regarde du haut de mon mètre 63, quand elle me met sous le nez un petit bouquet de fleurs.

Du muguet!!! j'adore le muguet!!!! ça sent bon, je trouve.

Et voilà, à la vue de ces jolis brins aux senteurs de printemps, offerts par pure gentillesse,  (alors qu'elle aurait pu garder son gros bouquet ramené par son fils, de son jardin itself) j'ai été toute émue.

J'ai regardé le soleil, la chaleur, les vacances qui approchent, et ma journée s'en est trouvée illuminée.

J'ai couru pour montrer cette joliesse à mes monstros qui m'ont gratifié d'un laconique :

-"ah oui c'est sympa."

-"mais ça sent comme dans les toilettes".