Barbie Chérie n'ayant pas cours hier, et ayant donné congé au pirate, je les ai emmenés visiter l'usine d'embouteillage de la source de Volvic.

Et oui, l'eau de Volvic vient d'Auvergne, et nous profitons du fait d'être encore de le coin pour faire tout ce que nous n'avons pas pris le temps de faire, depuis que nous sommes ici.

Les monstros et moi avions déjà été visité les abords de la source et voir les films de présentation, mais quelques jours dans l'année, l'usine d'embouteillage est ouverte en visite guidée.

Nous sommes entrés sceptiques dans cette usine et sommes ressortis conquis!

Quelle jolie visite, instructive et passionnante comme on les aime!

Nous avons appris plein de choses, de la voix de la jolie guide à la voix qui semble toujours sourire.

Que la source de Volvic a été découverte en 1963 et que c'est seulement en 1965 qu'elle eu l'autorisation d'être commercialisée, remplissant les critères nécessaires à l'époque, à savoir que la température de l'eau devait toujours être la même (8 °c pour celle-ci), que l'embouteillage devait se faire à proximité, et qu'elle ait des proprietés bonnes pour la santé. (C'était obligatoire pour une eau minérale à l'époque).

Il nous ait dit que pour avoir l'appellation eau minérale, il fallait que la source trouve son départ en un seul endroit, contrairement à l'eau de source qui peut partir de plusieurs sources; et l'eau du robinet qui elle, vient de différents points d'eau (rivière, nappe phréatique, lac...)

Le pirate été surpris de savoir que cette eau de Volvic prenait sa source à 90 mètres sous terre et  parcourait 4 km dans des tuyaux homologués pour venir se jeter dans les bouteilles toutes neuves fabriquées sur place;et que la première fois qu'elle respire l'air, cette eau, c'est quand on ouvre la bouteille.

Dans l'usine, nous avons assisté à la fabrication des bouteilles (à partir de "préformes" soufflées et cuites sur place) , à leur rinçage, leur remplissage, leur étiquettage, leur palettage...

Tout se fait de manière automatisée; c'est assez surprenant de voir tous ses bras de robots bougeant au rythme des tapis sur lesquels dansent les petits, grandes et moyennes bouteilles.

Je suis restée scotchée devant ces ouvriers des temps modernes; renvoyées en quelques minutes au temps du Fordisme, le début de l'automatisation et je ne peux m'empêcher de reconnaître l'avancée que le progrès à permis dans le monde du travail. (pas de polémique, je ne parle que du côté technique).

La visite est bien faite; tout est mis en oeuvre pour qu'on oublie que derrière tout ça, il y a un gros business...

C'est une societé humaine, où les ouvriers sont chouchoutés (normal puisqu'ils représentent 90 % de la masse salariale pour 10 % du côté du service administratif), que s'ils font bien les 3X8, ils sont polyvalents et changent de poste toutes les deux heures.

Les travailleurs handicapés et les jeunes y ont leur place, des formations avec diplôme à la fin de trois ans sont mises en place; et que la formation représente 4 % du temps de travail, alors que seuls 1 % sont obligatoires en France.

Les japonais, les Anglais et les Allemands sont les plus friands de cette bonne eau minérale, et si 4000 bouteilles sont remplies par heure, ce n'est pas moins de 5 millions de bouteilles qui partent des locaux de l'usine tous les jours.

Les bouteilles sont biodégradables, constituées avec 20 % de matière végétale; tout est fait pour protéger au maximum l'environnement.

Volvic privilégie le transport en train (ils possèdent 11 kms de voies ferrées et louent de nombreux wagons à la sncf) et le camion pour limiter la casse niveau Carbone.

Enfin bref, on ressort emerveillés et ébahis devant une telle machine qui semble fonctionner parfaitement.

Si vous passez par l'Auvergne, il faut absolument y aller!!

Les enfants sont admis à partir de 7 ans (hein? comment? le pirate n'a pas encore 7 ans? Mais qui le sait à part vous?) et j'ai dû insister pour que la guide lui donne un casque. Alors que sans vouloir me la péter, il  a pas attendu Volvic pour avoir des casques audioguides dans les différents musées visités. Enfin elle a fini par lui en donner un, au moment où je m'appretais à lui sauter à la gorge

Heu sinon que dire de plus?

Ah oui, et c'est gratuit! Alors vous n'avez aucune raison de ne pas y aller