Depuis des années, mon amoureux et moi projetons d'aller en week-end à Bordeaux.



Depuis des années, à chaque fois on a reservé un hôtel et depuis des années à chaque fois on a dû annuler.



Parfois pour d'excellentes raisons, souvent pour des raisons un peu moins excellentes toutes sorties de mon imagination.



Bref, je crois que je subissais une malédiction concernant cette ville, qui pourtant était décrite par tout un chacun comme une perle de beauté, une sphère de bien-être, le temple du bon temps de vivre.Malédiction car il est évident que je faisais un blocage et que je ne voulais pas y mettre les pieds.



Donc,  impossible pour moi d'aller à Bordeaux.



Quand mon amoureux suggérait Bordeaux pour un week-end détente, je m'empressais de trouver La Rochelle, St Malo, ou Toulouse.



Tout mais pas Bordeaux.








Pourtant, j'avouais un péché mignon : les cannelés.



Bon j'avouais par procuration puisque je n'en avais jamais mangé.



Pourtant j'en ai rêvé de ces jolis petits gâteaux couleur miel, qui me semblait-il devaient exhaler un doux parfum de délices.Ces petits gâteaux si appétissants et si mignons qu'on devrait même hésiter à les manger, pour mieux les admirer.



J'en ai rêvé.



Tout du moins jusqu'à ce que j'aille Bordeaux.



Parce qu'on a fini par y aller en Gironde!!L'amoureux ayant changé de partenariat pour sa boîte, à dû partir en formation aux produits, de son nouveau partenaire.



Et vu que c'est l'un des plus grands groupes du Sud-Ouest, eh bien, cette formation s'est déroulée... à Bordeaux.



Le hic,c'est que la première semaine de formation tombait pendant les vacances de février, et que barbie Chérie ayant migré chez son père, je me retrouvais seule avec le p'tit pirate.



Au lieu, donc de reserver une chambre pour soi tout seul (comme la maison de Oui-Oui), j'ai donc reservé une chambre pour trois.



C'est donc ainsi que je me suis retrouvée à Bordeaux, quasiment contrainte et forcée.Bon il y a pire puisque pendant que monsieur jonglait avec les nouvelles lois concernant les placements de gens aisés, je courais la ville, de parcs en monuments, de monuments en balades ensoleillées  sur les quais de la Garonne et de balades ensoleillées sur les quais de la Garonnes aux  différents musées de la ville, le pirate encore et toujours sur mes talons.



Donc que dire? 

                                                                                                 

Vous l'aurez compris, j'ai trouvé cette ville magnifique, les gens accueillants, l'air si doux que même moi je n'avais pas froid (et pourtant il en faut!) et, oh recompense suprême! (de quoi? eh bien d'avoir accompagné Mister!) j'ai enfin pu goûter les cannelés.




J'ai acheté une grande plaquette de 30 mini-cannelés,hein, tant qu'à faire, autant en acheter beaucoup, dans l'une des meilleures pâtisseries de la ville qu'un ami m'avait conseillé.
Un bras en moins après, parce qu'il faut le dire, cette pâtisserie est si réputée qu'il faut quasiment faire un crédit pour pouvoir acquérir ce qui devrait être un objet d'investissement, vu leur prix, j'ai pu faire le bilan de la semaine.




Bilan de cette semaine?




Je me suis bien éclatée et dépaysée...




Je retournerai à Bordeaux...




Mister a bien appris ses leçons...




Et à frôlé l'indigestion...




Pourquoi?




Ben parce qu'il dû occire à lui tout seul les 29 autres cannelés restants.




Encore pourquoi?




Eh bien, parce que ça devait être ça la raison pour laquelle inconsciemment je ne voulais pas mettre un pied dans cette ville :  je n'aime pas les cannelés.




Y a pas de justice, hein, vous avez vu.