Je vous le dis de suite, il y a autant de recettes d'acras que d'Antillais, voire de toubabs, je pense, lol.

Je vous mets ma recette à moi que je fais, mais ce n'est pas la recette universelle, of course.

Je la fais toujours au pif, mais vu que deux personnes me l'ont demandée j'en ai refait dimanche, en essayant de mettre des quantités (car un peu d'eau et un peu de farine, c'est juste comme dosage lol)

- 200 grammes de farine

- 15 cl d'eau

- 10 cl de lait

- un oeuf

- des aromates

- un sachet de levure

- des crevettes (ou de la morue, que vous n'aurez pas manqué de faire déssaler)

Mettre la farine dans un saladier, et y ajouter l'eau.

Mélanger le tout, et ajouter le lait; si la pâte est trop liquide, il ne faut pas hésiter à mettre de la farine. et si elle ne l'est pas assez, il faut ajouter de l'eau et un peu de lait. 

Ajouter l'oeuf battu puis le sachet de levure.

A ce stade la pâte doit être liquide, mais pas trop, entre la pâte à crêpes et la pâte à gauffres.

Mettre les crevettes décortiquées et coupées bien sûr et assaissonner. Pour ma part, je mets de la ciboulette, du piment et du thym.

Et laisser reposer la pâte quelques temps (je ne sais pas, je la fait le matin (mon matin c'est vers midi)  pour l'heure du repas, et nous on mange vers 16 heures quand on bosse pas..)

Puis, y a plus qu'à jeter des petits tas faits avec une grande cuillère, dans un bain d'huile.

Egouttez le tout, et déguster parce que c'est bon, bon (pour le moral et le bide)

Ils sont très moelleux et tout légers..

Avec un verre de vin à Porto ramené de Porto, mais qui ne contient pas du Porto  et qui est orphelin parce que son frère s' est cassé, ce con.

Et voilà! Avec un bon chiquetaille de morue pour la suite accompagné d'un bon avocat pays, (rien à voir avec les petits qu'on trouve en magasin)...

Samedi dernier, les Monstros et moi sommes allés au salon du jeu vidéo à Montpellier; Mister inclus, lui qui n'est pas super fan de ce genre d'objets, on va dire;

Dés le matin, avant qu'on ne parte, j'avais dit que je n'achèterais rien, que je ne me laisserais tenter par rien, et que non, sales gosses, ce n'est pas la peine d'insister.

Quand on est arrivés, on a eu la mauvaise surprise de trouver le parking souterrain plein.

Alors comme toutes les grandes villes modernes, Montpellier se veut un centre-ville sans voitures, et c'est la galère, sorti des parkings pour se garer.

Coup de chance, on trouve une place quasiment de suite et pas loin du tout du Corum.

Il faut savoir que c'est les sourcils froncés, et les naseaux fumants que je suis entrée dans cette immense salle, car je m'étais laissée dire qu'il faudrait batailler ferme pour accéder aux stands et tenter de toucher ne serait-ce que cinq secondes et demi, une manette.

En fait non, nous sommes arrivés tard, car on est de vrais trainards, et tous les petits gosses, et les petites frappes de cité, étaient déjà parties.

Et la fée de la courtoisie et de l'amabilité s'était penchée sur les berceaux des gens qui nous entouraient.

Et en fait, c'était très sympa.

Le pirate est tombé un love with kinect, et j'avoue que moi aussi, j'ai trouvé le concept trop fort. Je n'avais jamais essayé et jusque là, je trouvais l'interêt très moyen, étant déjà lotis d'une wii...eh bien, en fait les deux peuvent cohabiter ensemble, mais non, non, je l'ai dit, je n'achète rien.

Même Mister a joué, mais lui c'est un boulet, à chaque fois qu'il se trouve près de choses qui se branchent, y a plus rien qui marche. Et ça n'a pas loupé, comme par hasard, le capteur déraillait complètement.

Une partie de ski endiablée

Il y a de tout ce qui se fait de nos jours, et on peut essayer plein de jeux; pour de grands fans comme mes Monstros et moi, inutile de dire qu'on aurait pu coucher là

Là, on est en train de perdre Mister, en pleine partie de Sonic Chronicles

Du coup, pour le réveiller, on va du côté des jeux des années 80

Et je suis à fond dans Mario Bros Wii, je perds avec le sourire; j'ai brillé par ma nullité...et dire qu'on a le jeu à la maison!

Je parais toute écrasée sur la chaise, mais tant pis, la prochaine fois je me tiendrais mieux!

Enfin bref, on y est restés un long moment, déjà parce que c'était presque vide, ben oui les gens ils rentrent quand il fait nuit, lol, et ensuite parce qu'à part une hotesse bourrue et mal lunée, c'était bien organisé et bien fait. Je n'oublie pas d'ajouter que c'est un salon annuel, reconduit l'an prochain donc, et en plus à l'entrée gratuite, qui se tiens sur quatre jours, dont deux réservés au professionnels.

La gazelle et moi, nous amusons dans les toilettes, peu pressées de sortir dans le froid...(je parais engoncée dans mon manteau, car pour ne pas attraper froid et tout ce que ça pourrait impliquer avec ma santé pourrie, je suis obligée de mutiplier les épaisseurs..)

Hein? comment? quoi?

Non, non, je n'ai rien acheté...on l' avait déjà kinect...ou pas...

Vendredi matin,c'est tout gais et chapeautés que le pirate et moi sommes allés visiter un moulin à huile d'olive.

Nous nous sommes incrustés dans un groupe de petits papys et mamies qui faisaient la sortie. Le pirate aime beaucoup la présence des "petits vieux" car ils ont toujours tout un tas d'anecdotes à lui raconter. Et comme il n'est pas scolarisé, (je vais faire un billet dessus d'ailleurs car j'ai plein de demandes d'explications sur le sujet), je trouve sympa de lui faire faire des sorties quand même, autres que dans le cadre de la famille. (bon c'est sûr, vu que je suis la maîtresse, j'y suis toujours hein!)

Le moulin Paradis, qui n'est pas loin de chez nous, 7 km d'ailleurs, et qui fait, il paraît de l'huile d'olive à tomber par terre, se relever et retomber à nouveau.

Nous avons rencontré des passionnés qui nous ont montré le processus de fabrication de 'huile, et plus encore.

Ca c'est une olive de laquelle on ne peut pas tirer d'huile, car pas assez riche, c'est la Doucette. Qui porte mal son nom, car elle est super amère (soit disant parce que gorgée d'eau à cause des intempéries, mais je pense qu'elle est tout le temps pas bonne, lol, d'où le fait qu'on ne peut pas en faire de l'huile)

Le pirate sur la route des oliviers

Dans le moulin, on trouve de grosses machines très bruyantes, qui font danser les milliers d'olives de toutes sortes

Les olives partent pour le lavage

Une fois broyées, voici ce qu'il reste lors de la séance du malaxage à environ 25 °C ce qui permet une meilleure extraction de l'huile.

Et qui fait sortir l'huile mélangée à de l'eau (contenue dans les olives); Voici la fameuse huile après un passage dans la centrifugeuse.

Une fois décantée, elle est séparée de son eau et elle est mangeable, mais est encore trouble car de nombreux résidus s'y trouvent encore; elle va ensuite être mise dans des cuves en inox pour que la lie se dépose au fond.

Et voici les déchets, on dirait de la terre, mais ce sont des résidus d'olives appelés grignons, et qui contiennent environ 40 % d'humidité et 8 % d'huile.

Ces déchets sont ensuite fournis à des societés qui peuvent s'en servir de combustible entre autres.

Il y avait un papy tout ébahi devant la "beauté" de cette souche sculptée; si je n'ai pas la même notion de la beauté que lui, car je trouve ça très laid, j'ai été surprise d'apprendre que la souche d'olivier est la seule qui ne flotte pas car trop lourde.

Un petit tour à la boutique

Un gentil vieil homme m'a dit en partant :

"-vous savez dans le Sud, on commence toujours par demander :

-" ça va toi? et la famille?

et on finit toujours par

"-et les oliviers, ils poussent?"

Et j'ai trouvé ça vraiment très joli.

Issue du Guide Cuisine Novembre 2011 et remaniée à la MissCo

-130 grs de beurre mou

-100 grs de sucre semoule

-10 spéculoos + quelques uns

-35 grs de farine

-140 grs de chocolat pâtissier

-2 oeufs

Mélangez le beurre pommade et le sucre avec une spatule, et battez au fouet jusqu'à ce que le mélange devienne un peu mousseux.

Ecrasez les spéculoos avec un rouleau à pâtisserie, en gardant des morceaux.

Mélangez avec la farine.

Faites fondre le chocolat au micro-ondes; mélangez le au beurre-sucre, ajoutez les oeufs et la farine.

Mettez des petits morceaux de spéculoos au fond du moule et déposez-y la pâte.

Mettez le moule au frigo pendant une heure (pour ma part, il y est resté tout l'après-midi)

Et mettre à cuire à four chaud à 200 °C pendant 20 mn environ.

Et voilà!

Et on voit bien les spéculoos dedans!

 je commence mon billet par un smiley exasperé. Eh ouais.

Tout a commencé il y a un peu plus de trois ans, par une toute petite douleur dans le bas du dos.

Comme toujours avec moi, j'ai négocié avec Mister pour ne pas aller voir le doc, j'ai traîné, tant et si bien que j'ai eu un jour trop mal pour me lever sans un shoot d'anti-douleurs.

Rendez-vous pris chez le docteur, qui me fait passer une irm, qui me dit que j'ai trois hernies dans le dos, dont une vilaine pas belle qui m' appuie méchamment sur le nerf sciatique.

Un an plus tard, me voici devant le docteur Hakim, neurochirurgien au chu de Clermont qui me gronde, et me trouve stupide d'être restée aussi longtemps avec ce mal là, que c'est idiot et que hop, on se tait, et on se couche sur le billard.

J'ai pas aimé. Je vous le dis tout de suite. J'aime pas être operée, c'est nul, et puis c'est gênant, et puis quand on se réveille on est mal à l'aise, et puis on a envie de faire pipi et puis c'est bloqué à cause de l'anésthésie, et puis après, on y arrive enfin, et puis on a tout le temps envie de faire pipi, et on est obligée d'appeller sans cesse les pauvres infirmières qui ne veulent pas nous laisser mettre le bassin toute seule parce qu'on vient de se faire opérer du dos, il paraît.

Ouais bon j'ai pas aimé.

Il faut dire que ça a à peu près fonctionné; j'avais encore mal au nerf, mais il est resté coincé fort longtemps a dit le bon docteur Hakim, alors c'est normal.

C'est donc cahin-caha que je reprenais ma route de vie, avec mes 3 xprims anti-douleurs par jour, au lieu des 8, doses maximales autorisée, avant l'opération. C'était déjà ça de pris hein!

Sauf qu'on ne guérit jamais reellement d'un mal de dos. En tout cas pas moi. Ma soeur a eu une sciatique paralysante et après un séjour à l'hôpital et une infiltration, elle n'en a plus jamais entendu parler. Ma mère idem. Ma nièce tout pareil. (ouais on est très hernie dans la famille, quand on en tient une, on se la partage)

Alors pourquoi, moi, deux ans après avoir fricoté avec la table d'opération, j'ai un couteau en permanence planté dans le dos? Et comment ça se fait que mon nerf se trouve à l'étroit dans ma jambe pourtant bien large, lol?

Parce que oui, pas de chance, ma hernie, ma copine la vilaine est ressortie. Et puissance 50;

J'ai mal. Non en fait j'ai super mal. A me rouler par terre. Je me gave, je me goinfre, je me baffre d'anti-douleurs.

Je prends les Xprims deux par deux. J'ai cumulé avec du Tramadol, du Cerebrex, du Lumirelax. Mais j'ai toujour eu mal. Alors je reste aux Xprim, toujours deux par deux, qui me calment pour une heure par ci par là. Au moins mon estomac en carton s'en porte mieux.

Ma copine Cherry me dit que je devrais aller aux urgences, qu'elle craint que le nerf ne souffre vraiment de trop.

J'ai pris rendez-vous avec un neurochirurgien, mais il semblerait qu'ils soient débordés au Chu, parce que je ne le verrais pas avant le 26 janvier.

Alors tant pis, je fais avec.

Je paye aussi mes inconsciences. Je paye de ne pas savoir m'arrêter quand j'ai mal. Je paye d'avoir traîné mes Monstros à des milliers de kilomètres en voiture, seule au volant, seule pour décharger tous les bagages, seule pour tout. Je paye mes innombrables paires d'escarpins de toutes les couleurs, tortureurs de pieds s'il en est. Je paye ma grande resistance à la douleur dixit les medecins.

Alors bien fait pour moi.

Et tant pis.

Je me lève le matin en me disant que je ferais mieux de rester couchée.

Je me couche le soir en me disant que j'ai bien fait de me lever.

Et pour le reste, eh bien on verra.

Parce qu'il semblerait bien que ma hernie et moi, eh bien c'est pour la vie.